Comment gérer une période de rush ?

Vendredi matin et je n’ai toujours pas écrit ma newsletter. Non que je n’aie pas d’idée.
 
Non, je suis juste EREINTEE.
 
Depuis le mois de septembre, j’ai accumulé de nombreuses missions. Le business repart, et vu l’allure de mon compte en banque après 2 ans de crise, je ne dis pas non aux contrats. Surtout s’ils sont intéressants.
 
Oui mais. 
(oui je sais il y a toujours un « mais »)
 
Je suis épuisée. A bout de force. 
Je suis certaine que tu connais ça, toi aussi. De manière cyclique, en fonction des pics de ton activité ou parce que ton activité est saisonnière. Ou parce que dans le même temps ton petit dernier a décidé de ne plus dormir.
 
Alors on fait QUOI dans ces cas-là ?
Quand on a la sensation de ne plus avoir de jus, d’être vidée…
 
On refuse des contrats juteux et joyeux ? 
Non.  
On hurle sur tout le monde (famille, conjoint.e, ami.es) pour extérioriser son stress ? 
Non.
On fait comme si tout allait bien alors qu’on est au bord de la crise de nerf ?
Non.
On se venge sur le vin et le chocolat ?
Non. (enfin, si, mais avec modération quand même)
 
Cette semaine je te propose 7 astuces pour négocier une période de surcharge d’activité. Celles que j’ai mises en place pour ne pas péter un plomb.

Dors !

Oui je sais, ça paraît bête et évident.

Il n’empêche, j’ai dû me faire violence. Couper Netflix, prendre un bouquin et me glisser sous les draps à 21h30. Honnêtement ça fait toute la différence le lendemain quand tu démarres à 6h. Tes clients et ta famille te remercieront 😉 ?

Tu n’arrives pas à dormir, parce que tu penses trop à tes dossiers ? Essaie la cohérence cardiaque. 3 fois par jour, et surtout le soir avant de te coucher, effectue pendant 5 minutes des cycles de 6 respirations par minute. En agissant sur le rythme cardiaque, cet exercice permet d’envoyer des messages positifs à ton cerveau. Le cortisol, hormone du stress, diminue, ce qui entraîne un apaisement immédiat.  

Délègue

Déléguer certaines tâches est toujours possible, même si tu n’y crois pas.

Petit exercice : prends 2 feuilles vierges. Une sur laquelle tu inscris toutes tes tâches professionnelles des 2 prochaines semaines. Une sur laquelle tu fais de même pour tes tâches personnelles.

Dans chacune, trouve 15% à 20% de tâches que tu peux déléguer. Si, si c’est possible.

• Côté pro : peux-tu confier certaines tâches à des partenaires, collabs, prestataires ? Parfois demander de l’aide s’avère salvateur. Et sans entraide, pas d’entrepreneuriat épanouissant.
• Côté perso, idem. Une personne de confiance peut-elle aller chercher tes enfants à l’école ou préparer le repas (allô maman, tatie, cousin !) ? Et si cette fois, le papa de tes enfants se rendait à la réunion parents / professeurs ? Peu de choses ne sont pas délégables quand on y réfléchit bien…

Planifie différemment

Change tes habitudes !

Diffère tout ce que tu peux différer ! En faisant la différence entre ce qui est URGENT, NON URGENT, IMPORTANT et NON IMPORTANT. Pour l’instant, je te conseille de te focaliser uniquement sur tout ce qui URGENT ET IMPORTANT. Le reste attendra, ou sera délégué.

Faire la différence entre les 4 catégories n’est pas toujours facile. Pour cela, aide-toi du schéma ci-dessous (la matrice d’Eisenhower). Répartis tes tâches dans chacun des quadrants. Et surtout, concentre-toi sur les 2 prochaines semaines, ou sur ta période de rush, celle où tu dois « tout donner ». Tu verras que tu y verras plus clair. Si la période de rush s’avère plus longue que 2 semaines, n’oublie surtout pas le point n°4.

Impose-toi des pauses

Oui tu es overbookée, non tu n’as pas une minute à toi. Il n’empêche. Tu es humaine, tu n’es pas un robot.

Donc si tu veux tenir la distance, faire correctement ton boulot et satisfaire tes clients, tu n’as pas d’autre choix que de te ressourcer. Je ne te parle pas d’une semaine de vacances entre copines ou en amoureux ni de journées de 4 heures. Je te parle de moments que tu sauras t’octroyer.

A chacune sa méthode. Pour certaines, ce sera un massage (oui, tu peux prendre 2 heures dans la semaine pour aller te faire masser, quitte à reporter un déjeuner). Pour d’autres ce sera une séance de cinéma, un bain de mer, une séance de zumba… Peu importe, tant que tu te déconnectes du travail et que tu te reconnectes à toi.

Communique

Explique à ta famille, tes enfants, ton entourage, que tu seras moins disponible ces prochaines semaines. Cela t’évitera de répondre à 70 “maman, j’ai besoin de toi” et 92 messages sur whatsapp le soir.

Tu verras que tu seras plus zen ! Cela te permettra de constater aussi que certaines personnes de ton entourage seront là pour t’épauler. Etre sincère avec les autres s’avère en général payant.

Fais de ton mieux

Si tu n’as pas lu le célèbre livre « Les 4 accords toltèques », de Miguel RUIZ, c’est le moment. Dans ce livre, un des accords stipule que l’essentiel est de faire de notre mieux. Car tu n’es pas parfaite, tu es même parfaitement imparfaite. Et le perfectionnisme dont tu fais peut-être preuve est un piège qui peut te mener tout droit au burn out.

Alors, accomplis chaque jour ce que tu peux, en prenant en compte le temps imparti (pour rappel une journée, c’est 24h), les éléments dont tu disposes pour avancer, les imprévus, ton énergie. Tu shakes tout ça, et le soir, tu te remercies d’avoir fait de ton mieux. Et si une journée n’est pas aussi productive que prévue, la suivante le sera. 

Fous-toi la PAIX

Tu avais décidé de te remettre au sport, à la lecture, de te former, de bosser sur ta communication… ? Ça attendra !

Accorde-toi le temps de te concentrer sur ce qui est important, maintenant. Et pioche dans ce qui t’aide à passer cette période critique, sans te juger. C’est le sport ? Très bien. C’est regarder un épisode de ta série tous les jours (mais pas trop tard, hein) ? Parfait. C’est t’accorder un éclair au chocolat plus souvent que d’habitude ? Pas de problème ! L’essentiel est que ça te fasse du bien, sur le court terme. Tu ajusteras si besoin après ta période critique.
 
C’est parti pour tout déchirer ?